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Nos valeurs

Les jeunes de moins de 15 ans ne partent pas en vacances ! Pour 25% d’entre eux, la période des vacances scolaires ne représente que changement de rythme et désœuvrement.

Cette tendance s’accentue pour des raisons multifactorielles et parfois cumulatives : territoriales, culturelles, familiales et le plus souvent financières. Ces raisons privent les jeunes de la mixité sociale qui fait société. Une mixité sociale vecteur du « Vivre ensemble ». L’association Vacances Evasion en proposant des séjours de vacances et autres séjours collectifs entend jouer un rôle majeur pour l’éducation. Nous proposons des espaces éducatifs où chacun à la possibilité de se découvrir au travers de richesses culturelles, sociales et individuelles partagées. Les espaces de scolarisations, les associations sportives ou culturelles, les structures spécialisées qui émaillent notre société concourent à une éducation citoyenne. Vacances Evasion se place en promotion de valeurs éducatives, aux cotés et en lien avec l’ensemble de ces acteurs. Au travers des valeurs portées par son projet d’association et des projets pédagogiques et éducatifs qu’elle développe, elle favorise l’échange, la rencontre, la découverte de l’Autre, de nouveaux espaces et des cultures différentes. Son fonctionnement se prévaut de l’Economie Sociale et Solidaire la place en Responsabilité Sociétale, privilégiant le dialogue citoyen pour la promotion d’une société plus inclusive et participative.

En se réclamant de l’éducation populaire, l’association Vacances Evasion met en avant ses valeurs d’humanisme et de citoyenneté sur un principe d’équité et de laïcité. Elle poursuit ainsi un idéal constructiviste ou chacun est amené à se construire sur des bases solides et clairement identifiées en phase avec ses valeurs.

Education populaire

Se prévaut d’une histoire qui prend racine au siècle des lumières et trouve une résurgence moderne en termes de responsabilité sociale au travers de nombreux exemples comme : les structures éducatives de pédagogies alternatives, les entreprises en autogestion, les principes de management par les valeurs, la responsabilité sociétales des entreprises, l’écologie… Elle propose une forme d’émancipation par le développement de la compréhension et la capacité à avoir prise sur le monde.

« Personne n’éduque personne, personne ne s’éduque seul, les Hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde »

Humanisme

Suppose que l’Homme (individuellement et collectivement) a une potentialité de développement optimal, sous réserve qu’il en ait la possibilité ; ce qui suppose de respecter la dignité et la valeur de tous les individus humains et de lutter contre les diverses formes d’asservissement. Cette position n’implique nullement une attitude complaisante ou compassionnelle ni un anthropocentrisme, mais seulement le respect des conditions nécessaires à l’accomplissement de l’humanisation.

« L’homme ne nait pas homme, il le devient. »

Constructivisme

Théorie de l’apprentissage fondée sur l’idée que la connaissance est construite par l’apprenant. Elle est basée sur l’hypothèse que nos expériences nous aident à construire la vision du monde dans lequel nous vivons. Le processus d’apprentissage consiste alors à ajuster nos modèles mentaux (assimilation) pour les adapter à de nouvelles expériences (accommodation).

« L’intelligence ce n'est pas ce que l’on sait, mais ce que l’on fait quand on ne sait pas. »

Citoyenneté

La citoyenneté est un principe de légitimité politique, elle est aussi source du lien social dans la société démocratique moderne, elle a d’abord un sens juridique. Le citoyen n’est pas un individu, c’est un sujet de droit. Il dispose à ce titre de droits civils et politiques et jouit des libertés individuelles : liberté de conscience, d’expression, d’aller et venir… La citoyenneté se définit également par des valeurs. On peut en évoquer au moins trois, qui lui sont traditionnellement attachées : la civilité, le civisme et la solidarité. Ces trois valeurs lui donnent tout son sens, en ne la limitant pas à l’exercice ponctuel du droit, mais à une mise en acte au quotidien.

« Une république n'est point fondée sur la vertu ; elle l'est sur l'ambition de chaque citoyen, qui contient l'ambition des autres. »

Laïcité

La laïcité repose sur des principes et autant de valeurs : liberté de conscience et de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public ; séparation des institutions publiques et des organisations religieuses ; égalité de tous devant la loi quelles que soient la croyance ou les convictions. Elle garantit à tous, croyants ou non le même droit à la liberté d’expression de leurs convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir.

« La laïcité n'est pas une opinion parmi d'autres mais la liberté d'en avoir une. Elle n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public. »

Equité

Désigne une forme d’égalité sur un principe de juste traitement. Elle est à mettre en corrélation avec les notions de justice naturelle et d’éthique. Elle est un mode d’appréciation par tous et chacun de ce qui est dû à chacun au-delà des seules règles du droit. Dans la société humaine, elle permet une discrimination positive adaptant les conséquences de la Loi (souvent générale) aux circonstances et à la singularité des situations et des personnes. Le principe d’équité se rapproche de celui d’égalité des chances, en cela, elle se détache de la notion d’égalité qui se rapproche elle de l’égalité de traitement.

« Le juste et l'équitable sont une même chose, et quoique tous deux soient désirables, l'équitable est meilleur. Ce qui fait difficulté c'est que l'équitable est juste, mais non pas juste selon la loi ; il est plutôt un ajustement de ce qui légal. La raison en est que toute loi est universelle et que, sur des cas particuliers, l'universalité ne permet pas de se prononcer avec justesse. »